Charles Marie René Leconte de Lisle, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul dans l’Île Bourbonnote 1 et mort le 17 juillet 1894 à Voisinsnote 2, est un poète français.
Il est connu sous son seul nom de famille Leconte de Lisle, sans mentionner de prénom, qu'il adopta comme nom de plume : c'est notamment le cas dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondancenote 3, ainsi que dans la plupart des livres et anthologies qui lui sont consacrés. C'est pourquoi c'est ce nom qui est utilisé dans la suite de l'article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était « Charles ».
Leconte de Lisle passa son enfance à l'île Bourbon et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités lors des événements de 1848, il renonça à l'action politique et se consacra entièrement à la poésie.
Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, les Poèmes antiques (1852), les Poèmes barbares (1862) et les Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciensnote 4.
Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération – entre la période romantique et le symbolisme – regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de 1866.
L'Empire s'était honoré en lui assurant une pension et en le décorant ; la République l'attacha à la bibliothèque du Sénat, dont il devint sous-bibliothécaire en 1872, et le nomma officier de la Légion d'honneur en 1883.
En 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l’Académie française, Leconte de Lisle fut élu, succédant à Victor Hugo. Et ce fut une séance mémorable que celle du 31 mars 1887, où Leconte de Lisle fut reçu par Alexandre Dumas fils.
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Idées littéraires
Le choix de certains thèmes et leur traitement par Leconte de Lisle le relient au romantisme, notamment : la description de la nature sauvage (couleur, exotisme, animaux,...), les sujets historiques et mythologiques, le goût de la liberté dans la fantaisie, l'énergie.
Mais, amplifiant l’impulsion donnée par Théophile Gautier avec son culte de l’Art pour l’Art et par Théodore de Banville, Leconte de Lisle rompt avec ce mouvement et défend une doctrine nouvelle – celle qui sert de modèle aux parnassiens – caractérisée par quelques principes : la poésie doit rester impersonnelle (le poète ne doit pas chanter son ego) ; le poète doit privilégier le travail de la forme plutôt que se laisser aller à sa seule inspiration débridée ; il doit viser la beauté, dont l’antiquité (grecque, hindoue, nordique, etc.) fournit les modèles absolus ; par opposition aux sentiments, la science, guidée par la raison, constitue un champ d’expression infini ; le poète ne doit pas s’impliquer dans la vie moderne.
Biographie [modifier]
Discours de Jean Mistler [modifier]
[Cette section reprend une grande partie d'un discours prononcé par Jean Mistler à la Bibliothèque nationale, le 23 septembre 1977.]
Il naquit à Saint-Paul en 1818, et cette île berça son enfance sous ses palmiers peuplés d’oiseaux éclatants. Son paysage intérieur a été formé de ces images, de ces couleurs, de ces parfums. En écrivant ses poèmes bibliques, il n’a eu nul besoin de puiser dans les récits de la Genèse pour évoquer le paradis terrestre, il lui a suffi de se souvenir.
Leconte de Lisle avait trente ans lorsque la Révolution de 1848 apporta la liberté aux esclaves. Sans attendre cette date, il avait combattu le servage dans ses premiers écrits, notamment dans les deux nouvelles publiées vers 1845 : l’une montrait le Noir Job amoureux de la créole Marcie, et l’autre, un esclave, Sacatove, qui enlevait sa jeune maîtresse. Ces deux récits finissaient dans le sang et de manière un peu mélodramatique, mais ils montrent que le problème de l’égalité des hommes se posait déjà fortement pour le jeune écrivain.
Cette libération des esclaves, répondant à son idéal de justice, posa cependant de difficiles problèmes pour son père et pour lui. Réalisée peut-être après une préparation insuffisante, la réforme fut suivie, à la Réunion, d’une grave crise économique, sa famille fut ruinée et la pension que le jeune étudiant parisien recevait n’arriva plus qu’irrégulièrement, puis cessa tout à fait, et ce fut pour lui la misère.
Le groupe d’artistes décrit par Henry Murger dans sa Vie de Bohème ne fut pas le seul, dans le Paris de 1850, à vivre d’expédients ! Des enfants des Îles, amis de notre poète et poètes eux-mêmes, ou journalistes, tels que Lacaussade et Laverdan, d’autres nés à Paris. Thalès Bernard, Louis Ménard, connurent comme lui, non seulement des fins de mois difficiles, mais des mois entiers d’expédients et de privations, les cachets impayés à la pension Laveur en retard chez les logeuses et une liberté s’alimentant au pain et à l’eau, comme dans les prisons.
Un cousin de Leconte de Lisle, Foucque, qui est riche, ne lui donne point d’argent, mais des conseils : « Tu rimes facilement, pourquoi n’écrirais-tu pas des chansons pour Thérésa ? » Écrire, oui, le jeune homme écrira, mais pas pour les chanteuses de cafés-concerts ! Ses amis et lui-même visent plus haut : Lacaussade achève une traduction d’Ossian, Thalès Bernard travaille à un savant Dictionnaire de la mythologie, Louis Ménard, qui gagne à peu près convenablement sa vie comme préparateur au laboratoire du chimiste Pelouze (et qui, par parenthèse, y découvrira un jour le collodion), se plonge dans l’exégèse des religions et des mythes et étudie les textes symboliques de la vieille Égypte. Les bourgeois peuvent bien rire en voyant Ménard se promener au Luxembourg, portant autour du cou un boa de plumes passablement dépenaillé, mais le soir, lorsque les amis se retrouvent, au cinquième étage de Leconte de Lisle, sans feu, autour d’une chandelle de suif qui pleure sur la table, dans l’épaisse fumée des pipes, ils évoquent les ciels lumineux de l’Orient, les marbres de la Grèce, et ce sont déjà les rêves mystiques et païens que fera revivre un jour Louis Ménard.
La politique ? Oui, ils en font beaucoup et ils ont applaudi à la chute du roi citoyen. Ils sont affiliés à des clubs d’extrême gauche et Leconte de Lisle sera même chargé d’une campagne électorale, dans les Côtes-du-Nord, par le Club des clubs, sorte de centrale des groupements extrémistes : ce voyage ne lui vaudra que quelques horions. Il n’y a pas grand-chose non plus à retenir de sa collaboration à la Démocratie pacifique ou à d’autres organes plus ou moins fouriéristes. Retenons simplement – conclusion prévisible – l’échec du jeune homme à la licence en droit. Quant à croire qu’il fit vraiment le coup de feu pendant les journées de juin et qu’il alla, comme on l’a raconté, laver dans la Seine « sa figure noire de poudre », j’en doute un peu : les gardes nationales avaient la détente facile ces soirs-là, et je pense que, s’il coucha une nuit ou deux au poste, ce fut tout.
En tout cas, de cette période de bouillonnement intellectuel, Leconte de Lisle garda des opinions farouchement républicaines qui ne se calmèrent un peu qu’au spectacle de la Commune en 1871. Du moins, ce qui ne devait point pâlir, ce fut son anticléricalisme. Le poète descendit de sa tour d’ivoire – entendez le cinquième du boulevard des Invalides, ou, plus tard, le quatrième de la rue Cassette – pour rédiger un Catéchisme populaire républicain en trente-deux pages, et ensuite une Histoire populaire du christianisme, qui furent ses deux plus grands succès de librairie, mais n’ajoutent rien à Qaïn ou à Hypathie.
Né dans toute l’Europe du bouleversement politique et social qui avait renversé tant de trônes et d’institutions, le romantisme prétendait apporter du nouveau, non seulement dans les arts et les lettres, mais aussi dans les idées et dans les mœurs. Le Parnasse eut des ambitions plus étroitement littéraires. Arrivant à un moment de notre histoire où s’étaient succédé, en soixante ans, sept ou huit régimes politiques, et groupant des hommes plus âgés de quinze à vingt ans que les jeunes chevelus du Cénacle, les Parnassiens cherchaient moins à régenter et à formuler des théories qu’à donner des exemples. Ils ne fondèrent pas une revue, comme avait été jadis la Muse française, mais ils publièrent un recueil collectif de poésie, le Parnasse contemporain, un in-octavo qui parut trois fois : en 1866, sur deux cent quatre-vingt-quatre pages, en 1869, sur quatre cent une, enfin en 1876, sur quatre cent cinquante et une. Cette dernière édition groupait soixante-neuf poètes. L’ordre alphabétique n’y était troublé que par la contribution de Jean Aicard qui, parvenue trop tard, fut rejetée à la fin. Dans les trois éditions, on retrouvait tous les noms connus, et même plusieurs inconnus. De Baudelaire à Verlaine et à Mallarmé, tous les poètes étaient là sauf le plus grand. Certes Hugo était en exil en 1866, lorsque parut le premier Parnasse, mais ses livres étaient publiés en France sans entrave. Ne fut-il donc pas sollicité ? On a peine à le croire, mais encore plus de peine à supposer qu’il aurait refusé. Les contributions étaient aussi inégales en qualité qu’en étendue : vingt-six sonnets de Heredia, vingt-quatre rondeaux de Banville, un acte d’Anatole France, les Noces corinthiennes, un énorme poème de Leconte de Lisle, l’Epopée du moine. Leconte de Lisle, à qui la responsabilité des choix n’incombait point, jugeait l’ensemble sans indulgence, et voici ce qu’il en disait, dans une lettre du 19 janvier 1875 à Heredia : « Ce que je connais des rimes envoyées est assez misérable, celles de Prudhomme, de Manuel, de Mme Ackermann, de Mme Blanchecotte et de Soulary sont écœurantes. En outre, on a donné à Lemerre une poésie de Baudelaire, et absolument authentique, quoi qu’en disent quelques-uns, attendu qu’il me l’a récitée lui-même, il y a bien des années. Ces vers sont fort obscènes et non des meilleurs qu’il ait faits. » Tout ce que je sais de ce poème, c’est qu’il ne devait point figurer dans le volume paru en 1876.
Tel quel, le Parnasse contemporain fut ce qu’on appelle aujourd’hui une manifestation de masse. Son effet se prolongea longtemps après la mort de ses principaux participants, et l’Université ne fut pas étrangère à sa durée : elle retrouvait en effet chez Leconte de Lisle, et même chez Heredia, le solide héritage de la tradition gréco-latine et des poètes qui, tels Ronsard ou Chénier, avaient su la faire revivre sur le terroir français.
Reconnu chef d’école, Leconte de Lisle devait, assez naturellement, penser à l’Académie. Il ne se hâta pourtant pas et s’y présenta pour la première fois qu’à près de soixante ans. [...] La modeste indemnité académique – quinze cents francs à l’époque, mais des francs-or – n’eût cependant pas été à dédaigner pour l’auteur des Poèmes barbares, dont la situation matérielle était très difficile. Marié depuis trente ans avec une jeune orpheline rencontrée jadis chez les Jobbé-Duval, il menait la vie la plus simple : la pauvreté en redingote. Ses droits d’auteur étaient insignifiants et les articles qu’il donnait de temps en temps dans la presse, fort mal payés. Le Conseil général de la Réunion lui versait une petite subvention, mais elle fut supprimée en 1869. Le gouvernement impérial, désireux d’encourager la littérature, avait accordé au poète, à partir de 1863, une pension annuelle de 3600 francs. Les anciens rois de France avaient octroyé de telles faveurs à plusieurs écrivains et les souverains du XIXe siècle avaient repris cette tradition. Mais, après le 4 septembre, cette allocation fut retirée et on la reprocha durement à Leconte de Lisle. L’intervention de quelques amis fit obtenir au poète une modeste sinécure, un poste de conservateur-adjoint à la bibliothèque du Sénat. Son caractère ombrageux prit fort mal la chose et il écrivit à Heredia : « Ce n’est au fond qu’une insulte de plus ajoutée à toutes celles que j’ai déjà endurées. » Cependant, l’agréable appartement de fonction attaché à cette place, avec ses fenêtres sur le jardin du Luxembourg, lui fit un certain plaisir.
Chaque année, il allait au bord de la mer, en Normandie ou en Bretagne, soit dans un modeste meublé, soit chez des amis. Mais il se plaignait souvent de la chaleur excessive ! Au Puis, près de Dieppe, par exemple, en septembre 1891, il se réjouit de voir arriver « de copieuses ondées qui rafraîchissent l’air et de bons vieux nuages assez noirs qui obscurcissent l’atroce sérénité du ciel ». Mais après cette « atroce sérénité », il enchaîne, peut-être en souriant sous cape : « J’aurais dû naître ou vivre au fond de quelque fjord de Norvège, dans un perpétuel brouillard, en compagnie des phoques dont je partage les goûts et les mœurs, n’ayant jamais su lire ni écrire et fumant d’éternelles pipes en l’honneur des Dieux Norses. »
Malgré tout, ses amis, et notamment le fidèle Heredia, lui conseillent toujours de se présenter à l’Académie. Le 9 août 1883, répondant sans doute à une lettre particulièrement pressante, il écrivait à Heredia cette curieuse page qui nous introduit dans le cercle de Victor Hugo : « Quant à l’Académie, j’y renonce absolument, sauf dans le cas où Hugo mourrait avant moi... » [...]
Cependant, Hugo meurt le 22 mai 1885, et alors, à l’élection du 11 février 1886, brusque changement à vue : dès le premier tour, Leconte de Lisle est élu, par vingt et une voix contre six à Ferdinand Fabre, le romancier des gens d’église ! François Coppée eut ce commentaire : « Leconte de Lisle répandra à l’Académie sa noire méchanceté, comme la seiche dans les flots de la mer. » Si c’est être méchant que d’être juste, je dois à la vérité de dire que l’auteur des Poèmes barbares a porté sur Coppée plus d’un jugement où la justice tient davantage de place que l’indulgence.
Il fit pour sa réception un consciencieux éloge de Hugo et, dans sa réponse, Alexandre Dumas fils ne dépassa point l’esthétique du Demi-monde et de la Dame aux camélias. Les Goncourt, qui assistaient à la séance, notèrent dans leur Journal que, pendant les discours, Coppée regarda beaucoup en l’air, vers la Coupole...
La fin de la vie de Leconte de Lisle fut sans grands événements extérieurs. Il ne mourut point en pleine jeunesse, comme Chénier, Nerval, Apollinaire, il n’atteignit pas non plus l’âge des patriarches, mais c’est dans ses dernières années qu’il connut le plus profondément les joies et les tortures de l’amour, et cet homme qui avait fait de l’impassibilité le premier article de son art poétique, écrivit :
Amour, tu peux mourir, ô lumière des âmes,
Car ton rapide éclair contient l’Eternité.
Il s’éteignit le 17 juillet 1894, en pleine lucidité.
[...] Au lendemain de sa mort, un poète écrivait que Leconte de Lisle « avait rendu leurs anciens noms aux dieux ». Oui, mais il ne s’est pas borné à ceux de la Grèce et de Rome, à ceux du Parthénon et du temple d’Égine. Son horizon ne s’est point limité à la Méditerranée classique, il y a fait entrer les vents et les nuages de tous les ciels, les houles de tous les océans. Dans cette poésie cosmique, l’histoire est présente. Oui, le même vaisseau qui emporta Hélène est toujours paré pour emporter nos rêves. Là-bas, vers ce point de l’horizon marin d’où sans cesse, depuis Eschyle, accourt l’innombrable troupeau des vagues rieuses.
Famille [modifier]
Son père : Charles Marie Leconte de Lisle, né en 1794 à Dinan (Côtes-du-Nord), breton, ancien chirurgien des armées de Napoléon, émigrant en 1816 à l’Île Bourbon (actuellement Île de la Réunion) et devenu planteur.
Sa mère : Anne Suzanne Marguerite Élysée de Riscourt de Lanux (1800-1872), fille d’un planteur de Saint-Paul, arrière petite-fille de Jean Baptiste François de Lanux, issue d’une famille du Languedoc installée à Bourbon depuis 1720 (en la personne du Marquis François de Lanux, languedocien, exilé par le Régent), qui appartient à l’aristocratie de l’île et est apparentée au poète Parny.
Ses cinq frères et sœurs : • Élysée Marie Louise (23 octobre 1821 - ?) • Alfred (10 novembre 1823 - 1888) • Anaïs (31 juillet 1825 - ?) • Emma (1836 - ?) • Paul (18 mars 1839 - 23 février 1887).
Sa femme : Anna Adélaïde Perray (29 mars 1833, Versailles - 8 septembre 1916, Versailles), fille de Jacques Perray et d'Amélie Leconte. Mariage : Paris, 10 septembre 1857.
Origine du nom de Leconte de Lisle1 : la famille "Le Conte", originaire d’Avranches et venue habiter Dinan vers le milieu du xviiie siècle, s’était autrefois séparée en deux branches, les "Le Conte de Préval" (la branche cadette) et "les "Le Conte de Lisle" (la branche aînée).note 5
Chronologie [modifier]
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Chronologie
Œuvres [modifier]
L'apport littéraire essentiel de Leconte de Lisle est constitué par les trois recueils de poésie qu'il a destinés à la publication, tels que mentionnés dans le tableau suivant. Compte tenu du nombre d'éditions et d'évolutions que ces recueils ont connues de son vivant, ce tableau précise pour chacun d'eux les éditions les plus significatives : 1°) la première édition et 2°) la dernière édition composée par lui, appelée de ce fait « édition de référence ».
Titre du recueil 1re édition Édition de référence
Poèmes antiques
Marc Ducloux, 1852
(avec l'orthographe Poëmes antiques)
Alphonse Lemerre, 1891
Poèmes barbares
Librairie Poulet-Malassis, 1862
(sous le titre provisoire Poésies barbares)
Alphonse Lemerre, sans date (1889)
Poèmes tragiques
Alphonse Lemerre, 1884
Alphonse Lemerre, 1895
Voir sur Wikisource : Leconte de Lisle.
Mais son œuvre complète, dont une partie importante est accessible sur Wikisource, comprend également des textes non poétiques ou des textes qu'il n'avait pas destinés à la publication.
La liste suivante répartit les œuvres connues de Leconte de Lisle en catégories et à l'intérieur de chaque catégorie, les range par ordre chronologique de publication. Pour certaines œuvres, les dates des rééditions parues avant 1900 sont aussi mentionnées.
Les catégories sont : poésie, théâtre, traductions, manifestes, récits en prose, œuvres polémiques, notices, discours, préfaces.
Publié dans Le Présent, t. II, 1858. Œuvre mise au jour par Edgard Pich ; Rééditions : [2] tome IV des Œuvres de l'édition E. Pich, p. 388 ; [3] Grand Océan, coll. Les Introuvables de l'Océan Indien, 1999.
Préface
Jean Dornis, La Voie douloureuse, roman
1894
Calmann Lévy
Les deux œuvres suivantes sont mentionnées séparément, car elles posent problème :
1854. Épître au Czar, au sujet des lieux saints. Cette œuvre est mentionnée dans l'ouvrage collectif Le premier siècle de l'Institut de France, sous la direction du comte de Franqueville (1895). Son attribution à Leconte de Lisle est probablement une erreur.
1873. Grand Dictionnaire de cuisine d'Alexandre Dumas. La contribution de Leconte de Lisle est inconnue. En mars 1870, Dumas remet son manuscrit à l'éditeur Alphonse Lemerre. Il ne le verra pas publié : il meurt le 5 décembre de la même année. Après la guerre et la Commune, Lemerre confie à Leconte de Lisle et au jeune Anatole France la direction éditoriale de l'ouvrage, qui paraît en 1873. Ce sont d'ailleurs vraisemblablement ces deux écrivains qui ont signé L.T. l'avant-propos « Alexandre Dumas et le Grand Dictionnaire de cuisine », L. pour Leconte de Lisle et T. pour Thibault, le vrai nom de France. À l'appui supplémentaire de cette hypothèse, l'hommage appuyé à Baudelaire, qu'admiraient tant les poètes parnassiens. On doit peut-être à Leconte de Lisle la part importante qui y est donnée aux épices et aux recettes exotiques.11.
Correspondance
1902. Lettres à Julien Rouffet12. Texte
1968. Lettres à Émilie Leforestier13
1894. Lettres à Jules Huret, à l'occasion du différend de Leconte de Lisle avec Anatole France en 189114.
1927. Lettre à Gustave Flaubert15.
1933. Lettres échangées avec Jean Marras16
2004. Correspondance entre Leconte de Lisle et Franz Servais17
2004. Lettres à José-Maria de Heredia18
Répertoire de la correspondance de Leconte de Lisle : Irving Putter, La dernière illusion de Leconte de Lisle, Librairie Droz - Genève, 1968, appendice A.
Interviews
Le Télégraphe, 8 juin 1885, La succession de Victor Hugo à l'Académie Française. Chez M. Leconte de Lisle.
Le Matin, 15 février 1886, Leconte de Lisle.
Gazette anecdotique, 31 octobre 1888, p. 235, [Shakespeare]
L'Écho de Paris, 28 avril 1891, Enquête sur l'évolution littéraire19.
Le Journal, 30 septembre 1892, Une statue à Baudelaire - Chez M. Leconte de Lisle.
Le Rappel, 5 janvier 1893, Chez M. Leconte de Lisle.
Le Gaulois, 20 mars 1893, Interview-Express.
L'Éclair, 21 janvier 1894, Le sort d'une tête - Comment devrait être composée la commission des grâces.
Sources
Éditions modernes des œuvres de Leconte de Lisle
Les éditions les plus complètes sont, selon l'ordre chronologique de leur publication :
1927-1928. Poésies complètes de Leconte de Lisle, texte définitif avec notes et variantes [de Jacques Madeleine et Eugène Vallée, mentionnés tome IV, p. 228], eaux-fortes de Maurice de Becque, Lemerre, en 4 tomes :
Tome I : Poèmes antiques, 1927
Tome II : Poèmes barbares, 1927
Tome III : Poèmes tragiques. - Les Érinnyes. - L'Apollonide, 1928
Tome IV : Derniers poèmes, La Passion, Pièces diverses, Notes et variantes, 1928.
1976-1978. Œuvres de Leconte de Lisle, édition critique par Edgard Pich20, publiée par la Société d'édition « Les Belles Lettres », en quatre tomes.
Voir aussi, complétant l'édition Edgard Pich :
Articles, Préfaces. Discours21.
En format de poche :
1985-1994. Poèmes antiques22 et Poèmes barbares23, éditions présentées, établies et annotées par Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, collection Poésie.
Plus récemment :
2009. Éditions Bibliobazaar : Poèmes Barbares, Poèmes Tragiques, Catéchisme populaire républicain ;
2009. Éditions General Books : Orestès (Les Érinnyes, deuxième partie).
2009. Éditions Kessinger Publishing : Catéchisme populaire républicain.
Ouvrages sur la vie de Leconte de Lisle
Témoignages directs
Théodore de Banville, Camées parisiens, petite bibliothèque des curieux, Paris, chez René Pincebourde, 1873 ; quatrième douzaine, ch. I, Leconte de Lisle.
Adolphe Racot, Portraits d’aujourd’hui, À la librairie illustrée, 1887 ; ch. Leconte de Lisle, p. 113-124. Texte sur Gallica : [1]
Henry Houssaye, Discours de réception à l'Académie française, avec l'éloge de Leconte de Lisle, prononcé le 12 décembre 189524. Texte sur Gallica : [2]
Jules Massenet, Mes souvenirs, 1848-1912, Pierre Lafitte & Cie, 1912, chapitre IX, Au lendemain de la guerre, texte sur wikisource.
Jacques-Vincent, Un salon parisien d'avant-guerre, Éditions Jules Tallandier, 1929, ch. 1 à 3. Période : 1892-1894.
Jean Moréas, Feuillets, Editions de la Plume, 1902, ch. 1., p. 9-13.
Henri de Régnier, Proses datées, Mercure de France, 1925, ch. 1, p. 5-20.
Léon Barracand, Souvenirs d’un homme de lettres, in Revue des deux mondes, 15 août et 1er septembre 1937. Voir le texte sur wikisource
Autres documents
Marius-Ary Leblond, Leconte de Lisle, essai sur le génie créole, Mercure de France, 190625
Fernand Calmettes, Un demi-siècle littéraire, Leconte de Lisle et ses amisnote 21, Plon, s.d. Texte sur Gallica : [3]
Edmond Estève, Leconte de Lisle, l'homme et l'œuvre, Boivin & Cie.
Jean-Paul Sartre, L'Idiot de la famille. Gustave Flaubert de 1821 à 1857, Gallimard, 1972, éd. revue et complétée 1988, tome 3, livre I. La névrose objective, 5. Névrose et prophétie, p. 338-440.
Jean Mistler, Sous la Coupole, Bernard Grasset, 1981. Le chapitre consacré à Leconte de Lisle reprend, en treize pages, un discours prononcé à la Bibliothèque nationale le 23 septembre 1977.
Henri Cornu, Charles Marie Leconte de Lisle. Bourbon et Marie-Élixène, Azalées Éditions & Musée de Villèle, 1995, (ISBN 2-908127-39-3).
Biographie de référence
Christophe Carrère, Leconte de Lisle ou la passion du beau, Fayard, 2009. (ISBN 978-2-213-63451-7).
Études de l'œuvre de Leconte de Lisle
Critiques contemporaines de Leconte de Lisle
Sainte-Beuve, 185226, 1864 et 186827. Le texte de 1852 se trouve dans la boîte déroulante ci-dessous ; se reporter à la section #Liens externes pour accéder au livre sur le site Gallica.
Charles Baudelaire, 186828 ; voir texte sur wikisource.
Théophile Gautier, 1868 : Rapport sur les progrès de la poésie. Texte sur wikisource
Paul Bourget, 188629 ;
Jules Lemaître, 188730, ????31, 189132 ;
Ferdinand Brunetière, 189433.
Catulle Mendès, Rapport sur le Mouvement poétique français de 1867 à 1900, Imprimerie nationale, 1902.
Études classiques
Citons, parmi les auteurs d'études parues entre 1895 et 1944 :
P.V. Delaporte34,
Jean Dornis35,
Pierre Flottes36,
Joseph Vianey37.
Études modernes
Citons parmi les études parues depuis 1945 :
Irving Putter 1951-54-6138
Jules-Marie Priou, 196639
Edgard Pich, 197540
Robert Sabatier, 197741
Divers
Lieux où Leconte de Lisle a vécu
Nantes : • 8, rue Gresset • 38, rue Contrescarpe. Ces deux adresses sont incertaines. Elles sont mentionnées sur un site internet, mais ne sont pas confirmées par les archives de Nantes (octobre 2007).
Rennes : 4, rue des Carmes (1837).
Paris : • 5, rue des Beaux-Artsnote 22 (1845) • 23, rue Cassette (au fond de la cour, 4e étage) • 8, boulevard des Invalides (à partir de début avril 1861. Appartement mansardé au 5e étage. Le bâtiment a été détruit pendant le siège de Paris) • 64, boulevard Saint-Michel (à partir de 1872).
Iconographie de Leconte de Lisle [modifier]
Des photographies sont disponibles sur le site de la BNF : se reporter au paragraphe Liens externes en fin d'article.
Portrait, par Jean-François Millet.
Gravure-caricature d'Étienne Carjat. Dans J.-M. Priou, Leconte de Lisle, 1966, p. 25.
Portrait, par Rajon, pour Poèmes antiques, 1874. Dans J.-M. Priou, op. cité, p. 26.
Portrait, par F. A. Cazals. Dans J.-M. Priou, op. cité, p. 31.
Dessin, par Maurice Ray. En frontispice des Poèmes antiques, Société des Amis du Livre, 1908.
Photographie, par Nadar.
Photographie de la collection Félix Potin.
Photographie, par Carjat, 1857. Dans Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, 1909.
Photographie, du studio Eugène Piriou, décembre 1878. Dans Malou Haine, L’Apollonide de Leconte de Lisle et Franz Servais.
Dessin, par E. Giraudat, après 1886. Dans Malou Haine, op. cit.
Tableau Chez Alphonse Lemerre, à Ville-d'Avray, par Paul Chabas. Ce tableau représente de nombreux parnassiens, dont Leconte de Lisle, dans la propriété de l'éditeur. Il a été exposé au salon de 1895.
Quatre eaux-fortes, par Maurice de Becque, en frontispice des 4 tomes de l'édition Lemerre, 1927-28.
Photographie, par Émile Perray. En frontispice de Pierre Flottes, Le Poète Leconte de Lisle - Documents inédits, 1929.
Deux croquis, par Paul Verlaine.
Portrait, par Jacques-Léonard Blanquer, 1885. Ce portrait est représenté dans l'infobox, en tête de l'article.
Dessin, Paris. - Une séance de réception à l'Académie française, dessiné d'après nature par M. Reichan, lors de la réception de M. le Comte de L'Isle [sic], journal hebdomadaire Le Monde illustré, n° 1655, 15 décembre, p. 380-381.
Leconte de Lisle et l'Académie française [modifier]
Leconte de Lisle se porta deux fois candidat à l'Académie française. La première fois, en 1877, il n'obtint que deux voix, dont celle de Victor Hugo. Il se représenta à la succession de Victor Hugo en 1885, fut élu en 1886 et reçu sous la coupole en 1887. La boîte déroulante ci-dessous donne le détail des scrutins qui l'ont concerné.
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Détail des scrutins
Musique inspirée par des poèmes de Leconte de Lisle [modifier]
Trois compositions ont été évoquées plus haut au titre du théâtre de Leconte de Lisle :
Ernest Chausson, Hélène, drame lyrique, en deux actes (op. 7, 1883-4).
Jules Massenet, Les Érinnyes43,note 28.
Franz Servais, L'Apollonide (Iõn)44
Par ailleurs, de nombreux musiciens ont écrit (principalement des mélodies) sur des poèmes de Leconte de Lisle, parmi lesquels :
Ernest Chausson : Nanny (op. 2 n° 1, 1880) ; Le Colibri (op. 2 n° 7, 1882) ; Hymne védique, pour quatre voix et orchestre (op. 9, 1886) ; La Cigale (op. 13 n° 4, 1887) ; Chant nuptial, chant pour quatre voix de femmes (op. 15, 1887-8) ; Hylas (sans op., 1879-80)
Claude Debussy : La fille aux cheveux de lin.
Henri Duparc : Phidylé.
Gabriel Fauré : La rose ; Le parfum impérissable ; Lydia ; Les roses d'Ispahan45 ; Nell.
Reynaldo Hahn : Lydé ; Lydie ; Néère ; Phidylé ; Pholoé ; Phyllis ; Salinum ; Thaliarque ; Tyndaris ; Vile potabis.
Charles Koechlin : Deux Villanelles ; Épiphanie ; La Fin d'homme ; La Lampe du Ciel ; La Vérandah ; L'astre rouge ; Les Clairs de lune ; Les rêves morts ; Nox.
Émile Paladilhe : Six chansons écossaises.
Albert Roussel : Deux Idylles ; Odes Anacréontiques.
Louis Vierne : Le Rouet ; Nox.
Une œuvre orchestrale a été inspirée par un poème de Leconte de Lisle :
César Franck : Les Éolides.
Éditions illustrées de Leconte de Lisle [modifier]
Dans la liste suivante, les noms des illustrateurs figurent en gras.
Poésies complètes
Maurice de Becque, Paris, édition Lemerre en quatre tomes, 1927-1928, (voir plus haut). Tirage total 540 exemplaires (325 ex. num. sur vergé Lafuma, 125 Hollande Van Gelder, 10 Chine, 25 Japon, 15 Madagascar, 40 H.C.).
Poèmes antiques
Maurice Ray, Paris, Société les Amis des Livres, 1908 ; 30 eaux-fortes originales en noir dans le texte de Maurice Ray, gravées par Louis Muller, dont un frontispice ; grand in-8 en ff., imprimé par Draeger par les soins de R. Claude-Lafontaine, emboîtage d'éditeur. Tirage 110 ex. sur vélin.
Poèmes barbares
Léon Carré, Paris, imprimé pour Jean Borderel, 1911 ; vingt poèmes , 25 eaux-fortes originales, dont un frontispice et 24 vignettes in-texte, serpentes. In-4. Tirage 10 ex. sur vergé, H.C.
Raphaël Freida, Paris, Editions A. Romagnol, 1914 ; 99 eaux-fortes originales dont 18 en pleine page gravées par Edmond Pennequin et imprimées en taille-douce par A. Porcabeuf. Tirage limité à 301 exemplaires numérotés. In-4 (19 x 28,5 cm), 426 pages.
Philippe Labèque, gravures originales sur cuivre, sans lieu, Aux dépens de soixante-dix-sept bibliophiles, sans date. In-Folio, couv. rempliée, sous chemise et cartonnage, 77 exemplaires sur Grand Vélin de Rives.
Maurice de Becque, Six Poèmes barbares illustrés de douze eaux-fortes dont six hors-texte, gravées en couleur au repérage, Paris, chez Maurice de Becque, 1925.
Paul Jouve, Lausanne, Gonin, 1929 ; 30 compositions, en noir et en couleurs, gravées sur bois par Perrichon : 1 vignette de titre, 2 sur double page, 10 à pleine page, 17 in-texte. Tirage limité à 119 exemplaires
Odette Denis, Le Livre De Plantin, Paris 1948, in 4° en feuilles, 26 eaux fortes originales d'Odette Denis. Tirage limité à 205 exemplaires.
Maurice de Becque, Six poèmes barbares, édition ornée de douze eaux-fortes, dont six hors-texte, gravées en couleurs au repérage par Maurice de Becque. Album grand in-4° en feuillets, couverture rempliée illustrée, chez Maurice de Becque, 1925. Tirage limité à 220 exemplaires.
V.M. Vincent, Les Elfes, 12 ff, Bordeaux, imprimerie René Samie, 1935.
Poèmes tragiques.
Hugues de Jouvancourt, Pantouns malais avec cinq eaux-fortes et six ornements, in-folio, Genève, Pierre Cailler, 1946.
Les Idylles de Théocrite
René Ménardnote 29 et Jacques Beltrand, 25 gravures sur bois originales dont un frontispice de Ménard, 19 en têtes en couleurs, une vignette, un cul de lampe et 3 en têtes et bordures de Beltrand. Paris, Société du Livre d'art, 1911. In 4°, broché, sous chemise et étui. Tirage à 135 exemplaires.
Raphael Drouart, Paris, Gaston Boutitie, 1920. 92 bois originaux N/B (dans le texte, en front-de-chapitre, en culs-de-lampe et en hors-texte), in 4°, 204 pages, en feuillets, sous chemise, 23,5x28,5 cm. Tirage total 320 exemplaires (225 ex. num. sur vergé teinté d'Arches, 25 Whatman, 50 autres vergé d'Arches, 20 H.C.).
Les Érinnyes
Auguste Leroux, Paris, Société des Amis du Livre Moderne, 1912 ; petit in folio 270 x 210 mm, 7 ff., 78 pages, 3 ff. ; illustré de 3 eaux-fortes hors texte et de 40 bandeaux gravés sur bois dans le texte en couleurs. Tirage à 150 exemplaires sur papier du Japon sous la direction de Charles Meunier, 125 réservés aux Membres de la Société.
A. Bouchet, Paris, Édouard-Joseph, 1920. Coll. Petites curiosités littéraires. Bois dessinés et gravés par A. Bouchet. Tirage total 1000 ex.
Odes Anacréontiques
André Derain, Lyon, Cercle Lyonnais du Livre, 1953, illustré de 50 lithographies originales en noir, dans et hors texte par André Derain, 1 vol. grand in-8° en feuilles sous couverture rempliée, chemise cartonnée, dos parchemin, et boîte cartonnée, 81 p. + tables + liste des sociétaires. Tirage 200 exemplaires numérotés, sur vélin B.F.K. de Rives.
Homère, Odyssée
Georges Rochegrosse, Paris, A. Ferroud - F. Ferroud, successeur, 1931, 304 p. Illustration : 25 hors-texte gravés à l'eau-forte par Eugène Decisy et 72 vignettes, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois en couleurs par P. Baudier, Ch. Clément, Gaspérini et P. Gusman. Tirage total 501 exemplaires numérotés (1 ex. sur papier de Hollande, 100 ex. sur grand japon impérial, 400 ex. sur vélin d'Arches).
Homère. Nausikaa
Gaston de Latenay, Paris, Piazza, 1899, in-4°, br., couv. rempliée ill. en couleurs, 54 p., 53 compositions coloriées au pochoir par E. Greningaire et gravées par Ruckert. Tirage 400 ex.
Pièces réunionnaises.
Hugues de Jouvancourt, Québec, Éditions la Frégate, 1994 ; in-4°, 66 p. + les illustrations, en feuillets, sous couverture imprimée rempliée, emboîtage. Ouvrage édité pour le centenaire de la mort du poète. Tirage 100 exemplaires.
Traductions en langues étrangères d'œuvres de Leconte de Lisle [modifier]
« Pour les traductions en langue allemande, voir Fromm, Bibliographie deutscher Übersetzungen aus dem Französisch zwischen 1700 und 1948. Qaïn a été traduit en tchèque dès 1880 (Prague, Otto). Deux traductions des Érinnyes ont été publiées, en espagnol par la revue de Buenos Ayres Nosotros, et en russe par Lozinskij (1922). Un recueil de morceaux choisis, traduits en russe par Postupalskij et commentés Par I. Balacova, a été publié à Moscou en 1960. En Italie, des morceaux choisis de Vigny et de Leconte de Lisle ont été publiés à Milan en 1945, traduits par Filippo Ampola (Éditeur : Garzanti). » (Edgard Pich, Leconte de Lisle et sa création poétique, 1975, p. 535).
Dédicaces à Leconte de Lisle [modifier]
Léon Dierx, Poèmes et Poésies, 1861 : « À mon cher et vénéré Maître Leconte de Lisle »
François Coppée, Le Reliquaire, 1866 : « À mon cher Maître / Leconte de Lisle / Je dédie mes premiers vers. »
Catulle Mendès, Hespérus, 1872 : « À Leconte de Lisle ».
Anatole France, Les Poèmes dorés, 1873 : « À / Leconte de Lisle / auteur des poèmes antiques / et des poèmes barbares / en témoignage / d'une vive et constante / admiration / ce livre est dédié ».
José-Maria de Heredia, Les Trophées, 1893 : « À Leconte de Lisle »
Edmond Haraucourt, Les Âges : L'Espoir du Monde, 1894.
Jean Dornis, La Voie douloureuse, Calmann Lévy, 1894.
Attribution du nom de Leconte de Lisle
Portent le nom de Leconte de Lisle :
un lycée prestigieux de Saint-Denis de la Réunion, le lycée Leconte-de-Lisle.
un paquebot, le Leconte-de-Lisle (1922-1956). Se reporter à la section #Liens externes pour consulter le site qui lui est consacré.
des voies (rues, avenues, squares, impasses, boulevards, promenades, etc.) :
en métropole : Bergerac, Dinan, Louveciennes, Mennecy, Ozoir-la-Ferrière, Paris XVIe, Rennes, Saint-Gaudens, Saint-Lubin-des-Joncherets ;
à La Réunion : Bras-Panon, Cilaos, Le Port, Saint-Benoît, Saint-Denis, Saint-Gilles-les-Bains, Saint-Paul, Saint-Pierre, Sainte-Clotilde.
( Source Wikipédia )